Le coton est le matériau le plus utilisé pour fabriquer des vêtements, mais il est en même temps très nocif pour l’environnement. C’est pourquoi de plus en plus de marques s’efforcent de rendre leurs produits et services plus durables. La gamme de vêtements en coton biologique a donc considérablement augmenté ces dernières années. Pourtant, il peut être difficile de savoir exactement ce que vous tenez entre vos mains. Dans cet article, nous énumérons quelques éléments pour vous aider à faire un choix conscient.
1. Qu’est-ce que le coton biologique ?
Le coton organique, également appelé coton biologique, n’a pas été traité avec des herbicides et des pesticides nocifs. Le coton est par ailleurs cultivé de manière aussi naturelle que possible. En pratique, cela signifie qu’aucun engrais artificiel n’a été utilisé. Au lieu de cela, ils maintiennent le sol en bonne santé grâce à la rotation des cultures (une culture différente chaque année). En outre, ils utilisent moins d’eau et d’énergie. Cela profite non seulement à l’environnement, mais aussi aux cultivateurs de coton et aux animaux. En outre, le cotonnier n’est en aucun cas génétiquement modifié.
2. Le coton biologique est-il durable ?
Le coton biologique est, à certains égards, plus respectueux de l’environnement que la culture traditionnelle du coton. Néanmoins, il s’agit d’une forme d’agriculture intensive. En effet, le cotonnier lui-même a besoin de beaucoup d’eau pour se développer. Il faut également plus de terres pour obtenir un bon rendement chaque année. Le coton biologique est également plus vulnérable aux maladies et aux parasites. Le nom « biologique » ne dit rien sur la transformation ultérieure du coton. Certaines usines textiles utilisent encore des produits chimiques et des teintures toxiques. Il en va de même pour d’autres alternatives durables comme le bambou, le lin et la laine.
3. Le coton biologique est-il équitable ?
Ce n’est pas nécessairement le cas. Le coton est cultivé de manière biologique, mais cela n’indique en rien la rémunération des producteurs de coton et les conditions de travail des ouvriers du textile. En outre, le coton biologique n’est pas non plus synonyme d’absence de travail des enfants ou d’esclavage. En général, les marques de vêtements souhaitent vendre des vêtements d’origine éthique en plus d’un meilleur environnement. Si vous avez encore des doutes, vous pouvez vous tourner vers le label Fairtrade ou le label Fair Wear Foundation (FWF). Pour la marque Suitable, ils ne travaillent qu’avec des producteurs responsables.
4. Comment reconnaître le coton biologique ?
À l’œil nu, vous ne pouvez pas faire la différence entre le coton traditionnel et le coton biologique. D’ailleurs, le coton biologique n’est pas différent au toucher. Certaines marques en abusent en se présentant faussement comme écologiquement responsables, ce que l’on appelle aussi le greenwashing. Vous voulez être sûr d’acheter du coton réellement durable ? Alors recherchez un label ou un certificat indépendant. L’un des plus connus et des plus stricts est le Global Organic Textile Standard (GOTS). Les vêtements portant ce label sont composés d’au moins 70 % de coton biologique. En outre, il existe d’autres parties qui se concentrent sur une chaîne de production durable. Il s’agit notamment de Better Cotton Initiative (BCI) et d’Oeko-tex.
5. Le coton biologique en vaut-il la peine ?
Il s’agit d’une question personnelle à laquelle vous êtes le seul à pouvoir répondre. Le coton biologique est un pas de plus vers une chaîne de production ayant un moindre impact sur l’environnement. En outre, chaque jour, de plus en plus d’initiatives et de marques de vêtements se consacrent exclusivement à la fabrication totalement écologique des vêtements. De la fibre de coton à la livraison, tout est fait de manière aussi organique et équitable que possible. En fin de compte, c’est le consommateur qui a le pouvoir ; plus la demande de coton biologique est forte, plus les producteurs sont contraints d’être plus respectueux de l’environnement. Restez critique et faites signe à votre porte-monnaie.